Prévention du froid et de la chaleur au travail : le bien-être avant tout !

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Des mesures de prévention collectives et individuelles, applicables par les employeurs et les salariés permettent de prévenir les risques liés au froid ou à la chaleur. Des solutions existent et reposent principalement sur l’aménagement des locaux, des recommandations techniques, l’adaptation de l’organisation du travail, l’information et la formation.

Ces démarches préventives doivent être intégrées à un plan de prévention globale mis en place dans l’entreprise.

Les principales mesures de prévention du froid au travail

Dans une entreprise, quelque soit le secteur d’activité, le bien-être au travail doit être optimal. Des températures inférieures à 15 °C peuvent engendrer un inconfort thermique (frissons, engourdissements, pénibilité accrue, etc.) et accroitre le risque d’accident du travail. Lorsque la température se situe à moins de 5 °C, des risques plus importants peuvent survenir.

Pour prévenir les risques liés au froid, l’entreprise peut agir sur plusieurs éléments (conseils issus des recommandations de l’Inrs).

Les locaux de travail :

  • Aménager les locaux de façon à isoler au mieux les travailleurs exposés au froid : éloignement des salariés, éloignement des postes de travail des sources de froid, installation d’un chauffage adéquat.
  • Mettre à disposition : un local chauffé (non surchauffé), des zones de chauffage (par rayonnement pour les postes très exposés).
  • Prévoir un endroit, pour consommer des boissons chaudes, pour sécher les vêtements, ainsi que des armoires chauffantes pour stocker des vêtements de rechange.
  • Utiliser des matériaux adaptés au froid (notamment pour les sols, afin d’éviter les chutes et glissades)- Isoler les surfaces métalliques au sein des locaux et prévoir des équipements ou des outils (gants, mitaines, etc.) pour limiter les contacts avec des surfaces froides et le risque d’accident.
  • Respecter la réglementation en vigueur, relatives aux caractéristiques des bâtiments et locaux de travail.
  • Afficher la signalisation réglementaire et spécifique en matière de froid (entrée en zone de froid extrême, contact possible avec des surfaces froides, présence de surfaces glissantes, port des EPI, panneau d’avertissement « basse température », etc.).

Prévention du froid au travail

Les sources de froid et les procédés utilisés :

  • Eliminer ou limiter les sources de froid.
  • Modifier les différents procédés mis en œuvre (fabrication, chauffage, etc.) : les procédés utilisés dans l’entreprise peuvent être revus afin d’isoler davantage les travailleurs exposés. L’entreprise peut opter pour des choix plus judicieux, en fonction des caractéristiques des bâtiments et des machines utilisées et de leur isolation thermique.

L’organisation du travail et les tâches confiées :

  • Limiter le travail en zone froide et planifier le travail à l’extérieur en fonction des prévisions et conditions météorologiques (température, humidité, vitesse de l’air, précipitations, etc.).
  • Réduire les contraintes dans les ateliers : adapter la nature des tâches en fonction des températures.
  • Adapter les rythmes de travail pour réduire les efforts physiques et la transpiration excessive : réduire au maximum le travail sédentaire (le corps produit alors moins de chaleur) ; mais limiter le travail physique intense et le port de charges lourdes.
  • Fractionner l’exposition au froid et prévoir régulièrement des moments de pauses pour permettre le réchauffement du salarié (en cas d’exposition à des températures très basses, prévoir un temps de récupération supplémentaire).
  • Aménager des pauses d’une durée minimale de 20 minutes dans un endroit chauffé (au moins 20°C)
  • Mettre à disposition, notamment sur les lieux de pauses, des boissons chaudes (non alcoolisées : l’alcool multiplie les risques).
  •  Eviter le travail seul et isolé et préférer le travail en équipe, qui permet une surveillance mutuelle des salariés en cas de problème.. Si certains travaillent de manière isolée, envisager l’utilisation des dispositifs « homme mort » (une alarme se déclenche automatiquement en cas d’immobilité prolongée).
  • Mettre en place un dispositif de communication et de contrôle des équipes travaillant en environnement froid.

Consulter les représentants du personnel ou l’ensemble des travailleurs exposés, pour organiser le travail et mettre en place les mesures de prévention du froid adaptées.

L’équipement de travail :

  • Mettre en place des aides à la manutention manuelle afin de réduire l’effort physique de travail (outils, machines automatisées, etc.).
  • Mettre à disposition des travailleurs des vêtements adaptés : le vêtement est un moyen de protection essentiel contre le froid. Une tenue efficace est composée de plusieurs couches vestimentaires (préférable à un seul vêtement épais) et perméable à l’évaporation sudorale (pour éviter d’emprisonner l’humidité de la peau). Pour les travaux d’extérieurs, un coupe vent ou des vêtements imperméables (par temps de pluie ou de neige) sont préconisés. Le niveau d’isolation d’un vêtement peut se mesurer à l’aide de l’unité CLO
  • Fournir des équipements de protection individuelle adaptés : gants de protection, bonnets, vêtements isolants, chaussettes, chaussures antidérapantes et isolantes. (Les matières des vêtements peuvent offrir un isolement plus ou moins efficace, d’où l’intérêt de se référer à l’indice IREQ).- Protéger tout particulièrement la tête : la chaleur corporelle est en grande partie évacuée par la tête. Un bonnet ou un casque de sécurité limitent une perte excessive de chaleur.
  • Choisir des équipements permettant une mobilité et une dextérité optimales. Chaque travailleur devrait pouvoir ajuster sa protection individuelle selon sa morphologie et ses tâches.
  • Vérifier le confort et la compatibilité des EPI avec l’activité effectuée, si elle comporte un risque propre (travail en hauteur, protection respiratoire, etc.).

Informer, prévenir sur les risques liés au froid et les comportements des travailleurs :

  • Informer et alerter le personnel sur les risques spécifiques liés au travail en environnement froid. Pour les postes les plus exposés, mettre à disposition une documentation ou des recommandations écrites.
  • Inciter à faire des pauses et à boire des boissons chaudes.
  • Imposer si nécessaire, le port des EPI.
  • Rappeler l’importance d’une hygiène alimentaire équilibrée (pas de consommation d’alcool, de tabac, qui augmentent certains risques liés au froid).
  • Former les salariés aux risques engendrés par le froid (selon leurs postes de travail et leur activité) ainsi qu’aux gestes de premiers secours (premiers soins).

La prévention des risques liés au froid et aux ambiances thermiques du milieu de travail doit être intégrée à l’évaluation des risques.

Articlе Spоnsоrisé : Lifizz.fr

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