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Si être commissaire-priseur est une profession ancienne, elle est aujourd’hui en pleine mutation et réglementée. Ceci grâce à l’adoption de la loi Macron ! Et selon qu’ils dirigent des ventes volontaires ou judiciaires, la loi distingue deux statuts de commissaires-priseurs. Nous vous présentons ici ce métier et les situations dans lesquelles les compétences de ce professionnel peuvent être requises.
Le rôle du commissaire-priseur
L’ordonnance du 2 novembre 1945, adoptée à la suite de celle de 1816, précise les statuts et les caractéristiques de la profession de commissaire-priseur. Ainsi, il a été défini qu’il s’agit d’un officier ministériel chargé de procéder à l’estimation et à la vente publique aux enchères des meubles et effets corporels. Soulignons que tout ceci doit pouvoir se faire dans les conditions fixées par la loi et les règlements en vigueur. Aussi, les biens immobiliers, relevant des attributions des notaires, sont exclus du champ de compétence de cet officier ministériel.
Le principal rôle du commissaire-priseur revient donc à assurer la vente aux enchères publiques des biens cités plus haut et provenant de saisies ou de succession. Ce rôle commence généralement en amont de la vente. En effet, le commissaire-priseur doit bien organiser sa vente aux enchères en choisissant le lieu ; un hôtel de ville ou de ventes comme la gare des Brotteaux de Jean-Claude Anaf. Ensuite, il sera question d’expertiser les biens mis en vente afin d’en évaluer les prix ; d’où il est important qu’il ait des connaissances sur les différents objets. La prochaine étape consistera à mettre en place un catalogue des biens que les potentiels acheteurs pourront consulter pour se préparer. Un bon commissaire-priseur se doit également de faire la promotion de la vente aux enchères à travers des expositions, par exemple. Le jour de la vente, son rôle sera de diriger les opérations ; en résumé un arbitre et un garant.
Comment devenir commissaire-priseur ?
Pour devenir commissaire-priseur, il est nécessaire de suivre une formation en droit et en histoire de l’art, en arts appliqués, en arts plastiques ou archéologie. Un bon professionnel doit donc être en mesure de montrer les diplômes afférents aux formations suivies.
S’il est exigé que les deux diplômes soient au moins de niveau BAC+2, il faut souligner qu’au moins l’un d’eux doit être de niveau BAC+3. Cela est dû au fait, que le futur commissaire-priseur doit passer un examen d’accès à un stage. Et c’est ce dernier qui requiert la présentation d’un diplôme BAC+2 et d’un autre BAC+3 au moins. Après l’examen, le candidat pourra effectuer, au sein d’un office de commissaire-priseur judiciaire, un stage rémunéré de deux ans. C’est grâce à ce certificat de fin de stage que le candidat sera en mesure d’exercer la profession au sein d’une entité de son choix.
Les revenus d’un commissaire-priseur dépendent, généralement, de la vente qu’il organise. En effet, sa commission sur chaque objet vendu est étroitement liée à la somme atteinte au moment de l’adjudication. Toutefois, selon des enquêtes, on estime les revenus annuels à 56 000, voire 80 000 euros par an.
Les spécialités du commissaire-priseur
Après la loi n° 2000-642 du 10 juillet ainsi que le décret n° 2001-650 du 19 juillet 2001, on distingue deux types de commissaires-priseurs :
- le commissaire-priseur judiciaire, officier ministériel nommé par arrêté du Garde des Sceaux qui organise et effectue les ventes aux enchères publiques sur décision de justice
- le commissaire-priseur qui exerce dans une société commerciale. Il se charge de l’organisation et de la vente aux enchères publiques de ventes volontaires à la demande de particuliers.
Il est vrai le marché de l’art a, depuis quelques, eu à attirer l’attention notamment grâce à des enchères spectaculaires. Mais il faut noter que cette hausse devient sélective au fur et à mesure qu’on descend dans la qualité. D’où l’importance du rôle du commissaire-priseur et de faire appel à des professionnels comme Jean-Claude Anaf (www.jean-claude-anaf.fr). Outre ses 40 années de carrière, il propose ses services pour des estimations privées d’objets d’art en toute confidentialité.
Articlе Spоnsоrisé : Jean-claude-anaf.fr