Le projet de Loi de finances 2018 a mis en exergue l’importance de réduire au minimum l’empreinte écologique. En effet, le gouvernement s’est plutôt penché sur l’accompagnement à la transition énergétique afin de respecter l’environnement. De ce fait, à partir de l’année prochaine, la taxe sur le carbone vont augmenter. Et la fiscalité du gazole va progresser de 10% dans la mesure où il y aura un rapprochement entre le diesel et l’essence. Mais, certains composants seront quand même exonérés.
Révision des taxes sur le CO2 et le diesel
Les mesures prises lors du projet de Loi 2018 en vue de la transition énergétique reposent sur la taxation du carbone ainsi que le gazole. Il s’agit notamment d’une hausse conséquente de ces deux composants. En ce qui concerne le carbone, si cette hausse devrait être de 7 euros par tonne de CO2 en 2015 à 56 euros en 2020 ; aujourd’hui elle est passé de 30,50 euros la tonne jusqu’à atteindre 86,20 euros en 2022. Par ailleurs, elle s’élève à 44,60 euros en 2018.
Entre autres, le diesel sera aussi touché par cette augmentation. Manifestement, le gazole va avoir une nette progression de 10%, soit 7,6 centimes par litre. Le but du gouvernement est de rapprocher le diesel et l’essence. D’ailleurs, ce dernier est également concerné par cette hausse, soit 3,9 centimes par litre.
Une exonération sur certains secteurs
La baisse du prix de pétrole a fait souvent l’objet de barrière pour ne pas toucher la taxation du gazole ou bien de l’essence. Mais, la transition énergétique a poussé le gouvernement à prendre des mesures radicales. Ce qui a été sollicité par les organismes environnementaux, du moins par certain. Pour Réseau Action Climat, il faut exonérer certains secteurs comme l’agriculture ou encore les transports. Il en va de même pour le ministre de l’économie qui maintient une exonération pour certaines entreprises intensives en énergie.