Les indemnités de démission inquiètent l’assurance chômage

assurance, assurance chômage, indemnité de démissions
assurance, assurance chômage, indemnité de démissions

Lors de ses campagnes présidentielles, le président Emmanuel Macron a promit de verser une allocation chômage, même en cas de démission. D’un côté, les travailleurs français peuvent s’en réjouir, car la situation semble être à leur avantage. Par contre, l’assurance chômage se retrouve en mauvaise posture. L’Unédic s’inquiète face à une possibilité de voir le nombre de démissions augmenté. Si tel est le cas, l’assurance risquera d’avoir un souci financier. En effet, en 2016, le nombre de salarié qui a démissionné a atteint près d’un million, ce qui représente plusieurs milliards d’indemnités de plus.

Démission en France : le métier de l’enseignement le plus touché

Depuis 2012, les enseignants sont en grand nombre à démissionner en France. Et selon les statistiques, les chiffres ont doublé en 4 ans. La première raison évoquée par les employés de l’Education nationale c’est les salaires qui ne sont pas assez motivants malgré les conditions difficiles de l’enseignement. Les plus touchés par cette tendance ce sont les profs stagiaires dans le primaire. Le nombre de démissionnaire a même triplé entre 2012 et 2016.

Une réforme en cours qui sera revisité en automne

L’association chargée de l’assurance chômage en France (Unédic) s’inquiète face à la nouvelle reforme qui sera apportée dans l’assurance chômage.

En effet, si le président Emmanuel Macron tient sa parole, bientôt, même les démissionnaires percevront une allocation. L’Unédic pense ainsi ce serait en quelques sortes un encouragement des salariés à quitter leur poste actuel. Les travailleurs risqueraient de s’en abuser. L’Unédic craint également des cas comme la démission d’un salarié qui sera prochainement retraité juste pour toucher les indemnités promises.  Face à cela, le gouvernement reste sur sa position et pense qu’il s’agit là d’une bonne alternative pour fournir de meilleures conditions de travail aux employés. Cela assurera aussi la mobilité des salariés. Quoi qu’il en soit, la réforme n’est pas encore effective, et est susceptible de changement après discussion en automne.

NOS NOTES ...
Notes
PARTAGER